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Un peu de douceur...

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Qui ne rêve pas d'un peu plus de douceur ? Pourtant, côté climat, cette dernière pourrait s'avérer plus traîtresse qu'enchanteresse. Certes, certaines régions se réjouiront de quelques jours de gelées en moins ou de températures désormais devenues clémentes. Mais si d'autres préoccupations plus immédiates encombrent les esprits, il faut aussi voir loin, ne fût-ce que pour nos enfants et nos petits-enfants.

Le climat change et, avec ce changement, tout un cortège de bonnes et de mauvaises choses. De la douceur d'accord, mais aussi des tempêtes, une montée du niveau marin, de nouvelles maladies et de nouveaux ravageurs exotiques, des sommets montagneux qui perdent leur manteau blanc, une pénurie d'eau, des cycles de culture bouleversés... En milieu urbain, l'adaptation au réchauffement est un enjeu vital, pour éviter que la ville ne devienne invivable sous l'impact des inondations et des canicules à répétition. La végétalisation est une solution, il faut la faire connaître ! Il y a les grandes intentions, comme la Cop 21 ; il y a aussi et surtout la multiplicité des efforts à l'échelle locale : chaque élu a son rôle à jouer, et il doit être soutenu par des services espaces verts, environnement et urbanisme travaillant main dans la main.

Les producteurs pourraient se sentir moins concernés, si ce n'est quelques économies d'énergie pour celui-ci, quelques bioagresseurs en plus pour celui-là, une vente d'annuelles gâchée pour ce dernier. Ils doivent pourtant s'interroger sur l'évolution de leurs gammes et en profiter pour être force de proposition en tant qu'experts du végétal. Un végétal victime comme nous du changement climatique, mais qui pourrait bien être l'acteur principal de notre adaptation.

PAR VALÉRIE VIDRIL

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